Les cyclones représentent des phénomènes dangereux. À l’approche de chaque nouvelle saison, l’arc antillais est concerné par le risque de passage d’un phénomène et chacun doit se préparer afin d’être prêt à la première alerte.
La saison cyclonique bat son plein entre juin et fin novembre, avec généralement une période plus active entre le 15 août et le 15 septembre. Les prévisions des scientifiques du TSR (Tropical Storm Risk) et du CSU (Colorado State University) s’accordent pour annoncer, cette année, une saison peu active, voire inférieure à la moyenne dans le bassin Atlantique. Le réchauffement des températures de la surface de la mer dans l’océan Pacifique équatorial laisse prévoir le déclenchement d’un épisode El Niño en 2014. L’influence du phénomène El niño sur le climat n’est pas négligeable. Il se produit dans le Pacifique mais il bouleverse l’équilibre météorologique dans les différentes zones du globe (inondations, sécheresse, incendies…). À titre d’exemple, son apparition réduit les probabilités de tempêtes tropicales ou de cyclones dans l’océan Atlantique nord et, à l’inverse, les accroît pour Tahiti et la Polynésie française.
Six listes, alternant 21 prénoms féminins et masculins, anglais, français, espagnols, par ordre alphabétique, sont utilisées par roulement. La liste des noms des tempêtes et cyclones pour la saison 2014 est celle de 2008. Lorsqu’un cyclone engendre des dégâts ou des victimes, son prénom est supprimé par égard pour la population. Ainsi, pour 2014, les noms de Gonzalo, Isaias et Paulette remplacent Gustave, Ike et Paloma. Seuls sont nommés les cyclones et les tempêtes tropicales.
Les dépressions tropicales, dont les vents sont inférieurs à 63 cm/h, sont, quant à elles, numérotées. Un phénomène devient une tempête tropicale lorsque ses vents atteignent une vitesse comprise entre 63 et 118 Km/h. Au-dessus de 118 Km/h, il devient un cyclone dont la puissance est évaluée sur une échelle de 1 à 5.
Texte : Christine Morel
Photos : © Simax Communication