Quel que soit votre projet, entre achat d’un terrain, construction, rénovation de votre habitation, aménagement d’un spa ou d’une piscine… la question du financement reste essentielle et le maître-mot de la réussite de votre réalisation.
Une conjoncture favorable, la bonne nouvelle pour les primo-accédants
Les taux de crédit dans l’immobilier permettent encore à ce jour de bénéficier de conditions exceptionnelles. Si vous avez un projet d’acquisition immobilière, c’est le moment idéal pour vous lancer car si les taux ont continué à chuter en 2016, ils pourraient finir par devenir stables en cette rentrée.
Sachez cependant que les banques et les établissements de crédit maintiennent leurs conditions draconiennes. Il convient donc de préparer votre dossier afin de passer cette étape décisive en ayant en amont défini votre capacité de remboursement afin de proposer un projet cohérent.
A ce sujet, L’ADIL dispose d’un excellent outil de diagnostic de financement qui vous permet de déterminer le budget que vous pouvez consacrer à votre projet compte tenu de vos revenus.
Vos ressources doivent être en adéquation avec votre projet. Pour être étudié, le montant à rembourser ne doit pas dépasser 33 % de vos revenus. Ensuite, disposer d’un apport personnel est un atout indéniable. Non seulement, il permet de limiter le montant à emprunter mais il rassure l’organisme à qui vous demandez un crédit en prouvant votre capacité à gérer correctement votre budget. Cet apport peut être constitué d’économies provenant d’un Compte Epargne Logement, d’un Plan d’Epargne Logement… Ces deux types d’épargnes sont moins plébiscités actuellement du fait des faibles taux d’intérêt des prêts immobiliers et de leur taux de rémunération en baisse.
La durée de prêt influe sur son montant total puisqu’il convient d’ajouter le intérêts. D’ailleurs, une durée faible permet de bénéficier d’un taux d’intérêts encore plus attractifs que sur une période plus longue.
Le prêt à taux zéro constitue une aide non négligeable pour acheter une première résidence principale neuve (ou à rénover sous conditions) en complément d’un prêt classique. Il est accessible sous réserve de répondre aux conditions de ressources (revues à la hausse en 2016) et permet de bénéficier d’un crédit sans intérêts. Le montant du PTZ est défini par la composition du foyer et l’emplacement du bien. Son montant financé peut atteindre les 40 % et il peut faire l’objet d’un différé de remboursement.
L’assurance emprunteur
Elle ne peut plus être englobée dans l’offre de prêt par le prêteur sous forme d’un package obligatoire. La loi Lagarde, en 2010, a réformé le secteur de l’assurance en permettant à l’emprunteur de souscrire un contrat auprès de l’assurance de son choix. Seule condition, l’offre retenue doit présenter le même niveau de garantie que celle proposée par l’organisme financier ou la banque.
L’assurance perte d’emploi
N’est pas obligatoire mais elle est fortement conseillée afin de garantir les remboursements suite à un licenciement.
Les garanties
L’hypothèque permet au prêteur de se garantir en cas de non remboursement du crédit en disposant de la maison pour la revendre.
La caution. Il peut s’agir d’une caution solidaire d’un tiers ou d’un organisme de caution.
Vous pouvez confier votre demande de financement à un courtier qui se charge de négocier pour vous les meilleures conditions auprès de différents organismes financiers.
Texte : Christine Morel
Photos : © FOTOLIA