B. LA PROGRESSION
1. LE PIQUETAGE
Le piquetage consiste à matérialiser par des piquets les limites du terrain. C’est le géomètre qui en sera chargé. Légalement, il n’a pas de valeur vis-à-vis des voisins : pour faire foi, il faut dans ce cas faire un bornage contradictoire avec les voisins à confirmer par accord écrit mutuel, sinon par décision de justice.
Accessoirement, le piquetage consistera également à déterminer le point de référence (niveau 0) pour le nivellement du terrain. Ce point sera choisi en dehors de la zone de travaux pour pouvoir être retrouvé facilement (le marquer sur le plan du terrain) et servir à tout moment de référence de hauteur et de distances.
On peut aussi piqueter (ou tracer à la chaux, au plâtre, ou par des ficelles tendues entre les piquets) les limites extérieures de la maison : attention, en 2 dimensions, les pièces vont paraître beaucoup plus petites qu’elles ne le seront en réalité.
2. LE DÉCAPAGE
Avant le terrassement, le terrassier va procéder au décapage : l’enlèvement de la couche de terre végétale qui sera – au moins en partie – conservée à l’écart, pour être réutilisée lors du remblaiement après la construction. La terre non conservée sera évacuée.
3. LE TERRASSEMENT
Il consiste à réaliser le chemin d’accès, la zone de stockage des matériaux, la zone de manœuvre des camions du chantier, la zone de retournement des véhicules privés quand la maison sera construite, à faire le nivellement du terrain, voire du sous-sol si une dalle est prévue, à creuser les rigoles de fondations jusqu’à 80 cm (et prévoir l’évacuation de l’eau des rigoles), à prévoir les éventuels murs de soutènement si le terrain est en pente, à réaliser les tranchées (raccordements et évacuation), à poser la fosse toutes eaux (si retenue comme système de traitement des eaux usées), à évacuer les déblais en trop et à remblayer en fin de chantier.
4. LE DRAINAGE
L’évacuation des eaux est importante, non seulement pour le confort de la maison mais aussi pendant la durée du chantier. Il faut donc repérer les points bas du terrain, niveler et/ou creuser pour éviter les accumulations d’eau de ruissellement, éventuellement organiser de suite les évacuations et les raccordements. Pour cela, il faut prévoir une pente naturelle d’évacuation d’au moins 2 %, un potentiel de débit qui peut varier, donc une marge de manœuvre : un tuyau (pvc ou béton) de 16 cm de diamètre pour le tuyau d’évacuation semble le minimum, des raccords bien étanches du tuyau d’évacuation afin d’éviter l’intrusion de racines d’arbres proches, des regards réguliers pour permettre la visite et le nettoyage (débouchage…) dont il faut repérer les positons avant remblais pour pouvoir les retrouver facilement et pour finir une profondeur suffisante pour éviter l’écrasement par les véhicules.
5. LES FONDATIONS
La surface des fondations est calculée par le maître d’œuvre de telle sorte que la pression de la maison soit inférieure à la résistance du sol, afin que la maison ne bouge pas. La résistance du sol peut varier selon les circonstances ou la météo, il faut donc “prévoir large”. Pour assurer la meilleure rigidité, les semelles de fondations sont en béton armé, solidement ferraillées et soudées entre elles (ou reliées par des épingles).
6. LE SOUBASSEMENT
Dans le cas d’un terre-plein la dalle de la maison est posée directement sur une couche de sable et graviers nivelée et posée sur le sol. C’est une solution très économique. A condition que le sol soit stable, que le terrain ne soit pas inondable, même par la nappe phréatique qui remonte, que le terrain soit de résistance identique sur toute la surface pour éviter des enfoncements localisés, que la pente du terrain soit très faible car les risques de tassements différentiels sont importants et devront être anticipés par des techniques spéciales. Il faut avoir prévu préalablement le passage des câbles et gaines qui seront enterrés, donc définitifs.
Le sous-sol est compté dans la surface habitable, qu’il soit habitable ou pas. Sa destination première n’est pas l’habitation, mais il a une hauteur suffisante (au moins 2 m) pour être ultérieurement aménagé. Dans ce cas, des ouvertures peuvent être prévues et une bonne précaution est de prévoir des arrivées (eau, électricité, antennes) et des évacuations. Le sous-sol devra être drainé pour ne pas être humide, sinon, il y aura des risques de condensation.
Le vide sanitaire est un volume d’air (de 20 à 60 cm d’épaisseur environ) situé entre le sol et le premier plancher du bâtiment. Sa fonction est d’isoler le plancher de la maison du sol source d’humidité latente. L’air du vide sanitaire doit être renouvelé, des bouches de ventilation naturelle assureront donc le renouvellement de l’air dans des conditions précises réglées par leur dimensionnement.
7. LES DALLAGES
Le dallage doit être mis en œuvre soigneusement en suivant les différentes étapes : décapage de la terre végétale ; remblai par du concassé par couches de 20 cm, compactage et nivellement ; construction du coffrage extérieur, avec des renforts (piquets) ; implantation des câbles et gaines qui seront noyés dans le béton ; isolation rigide et pare vapeur ; armature : treillis métallique maintenu à mi-hauteur de l’épaisseur de la dalle ; coulage du béton et lissage ; polissage. La dalle peut être ou non flottante. Dans ce cas, le coulage s’effectue en 2 temps : d’abord une semelle, puis au-dessus la dalle.
8. LES MURS, PORTES ET FENÊTRES
Après les fondations, le maçon va s’attaquer aux murs et portes et fenêtres. Les techniques diffèrent selon le type de matériaux choisi. L’emplacement des portes et fenêtres est réservé au fur et à mesure que les murs s’élèvent : les seuils (portes), les appuis (fenêtres) sont posés, puis les linteaux (ce sont les éléments au-dessus des baies, portes et fenêtres chargés de soutenir la charge du mur ou de la dalle ou de la charpente placés au-dessus). Suivant le style de la maison seuils, appuis et linteaux peuvent être réunis par des jambages, le plus souvent décoratifs.
Sur la porte d’entrée, le linteau peut avoir une fonction décorative ou symbolique. Les linteaux sont le plus souvent en béton préfabriqués ou sont des profils métalliques en acier type IPN. Ils doivent être chaînés avec le reste de la structure quand la maison doit répondre à des normes antisismiques.
Les dimensions des ouvertures doivent être déterminées en fonction des huisseries, de la présence de volets extérieurs roulants ou non (et de leurs commandes par tringle, électrique ou sangle), ou de moustiquaires.
Pendant cette phase de construction, le maçon va également élever les murs de refends (ce sont les murs porteurs intérieurs, leur épaisseur est souvent plus faible que celle des murs extérieurs) ainsi que l’escalier intérieur s’il y a un étage et s’il est en béton. Cependant, si l’escalier est en bois, il sera alors posé en même temps que la charpente. A la fin du gros œuvre, l’isolation sera posée (si elle n’est pas incluse avec le matériau) et les murs protégés (par enduit, crépis ou bardage).
Le béton
En zones sismiques, il est interdit d’utiliser du sable de rivière non lavé du fait de la présence de boue en fines particules. L’utilisation du sable de mer est également interdite. Sinon, les armatures mises en place dans le béton seraient corrodées. Le sable de pouzzolane doit quant à lui être humidifié avant usage car à cause de sa porosité, celui-ci absorberait une partie importante d’eau de gâchage destinée à l’hydratation du ciment. Par ailleurs pour garantir la résistance des constructions, seuls les blocs creux à perforations horizontales de 20 cm d’épaisseur ou les blocs pleins ou assimilés à perforations verticales de 15 cm d’épaisseur, sont autorisés.
Cela signifie donc que l’utilisation des parpaings de 15 cm d’épaisseur est interdite pour les murs de contreventement. Les blocs creux quant à eux, doivent comporter au moins une paroi intermédiaire orientée parallèlement au plan du panneau.
Le bloc de béton (parpaing)
Est un bloc de béton moulé, en forme de parallélépipède, plus souvent creux que plein. Il est composé de matières naturelles (roche, sable principalement + ciment) abondantes et recyclables. De forme régulière, très résistant au feu, aux effractions, aux rongeurs, peu coûteux, c’est le composant de base. Ses caractéristiques thermiques et acoustiques sont très faibles : il doit être complété par un doublage isolant extérieur ou intérieur.
La brique
La brique, tout aussi naturelle (écologique) que le parpaing, est légèrement plus coûteuse. Mais c’est un meilleur isolant. Matériau “respirant”, elle craint moins l’humidité. Elle est disponible sous 3 formes, à savoir la brique creuse classique, la brique creuse alvéolaire et la brique monomur. Il y a moins de constructions en briques en Guadeloupe qu’en Martinique où il est plus facile de se procurer ce matériaux qui est une production locale.
Le bois
A condition qu’il soit bien mis en oeuvre et que les bois soient de qualité, il représente une bonne solution pour les constructions antisismiques.
C’est le matériau écologique par excellence, naturel et sain. Très facile à utiliser, il permet une bonne souplesse architecturale car disponible sous forme d’ossature préparée en atelier ou en poteaux, poutres, madriers assemblés sur place. Il est aussi facile à mettre en œuvre dans un chantier sec, propre, à faibles nuisances. Il est solide, vieillit bien et sans fissure ou tassement, résiste à l’humidité et au feu. Certes isolant, il nécessite cependant l’ajout d’un complément isolant.
Comme pour tous les autres matériaux, il convient d’être très vigilant sur la qualité des bois utilisés. Il faut refuser tout élément en bois ayant des nœuds vicieux dans leurs fibres (nœud atteint par une pourriture rendant le nœud plus mou que le bois avoisinant). La qualité mécanique de ces bois doit être équivalente à la qualité des bois employés en charpente, c’est-à-dire similaire à celle des bois classés ST II (ou C22) selon la norme NF B 52-001 (choix 1 ou 2 uniquement).
Nos îles sont également situées dans une zone où les termites font des ravages. En milieu tropical, l’humidité et la chaleur favorisent également l’attaque biologique des bois. Les éléments en bois, la charpente, le solivage, l’ossature des panneaux, peuvent être constitués de résineux de la famille des pins. Parmi ceux-ci, l’aubier est facilement imprégnable, ce qui permet de les traiter contre les attaques biologiques. Les autres essences telles que le sapin ou l’épicéa sont déconseillées car peu imprégnables.
Ces éléments de structure peuvent aussi être constitués de feuillus, notamment dans le cas d’essences dotées d’une résistance naturelle aux attaques biologiques, supérieure à celle des résineux dont en particulier l’amarante, l’angélique (ou basralocus ou teck de Guyane), ou le grignon (ou louro vermelho ou gamela). Les caractéristiques de ces feuillus sont proches de celles des résineux et leurs sections sont similaires pour des emplois comparables.
Les bois résineux doivent être traités pour des classes de risque 3 pour les charpentes ou 4 pour les bardages et les lisses basses ; ce traitement devra également être efficace contre les termites. En ce qui concerne les méthodes de traitement, on doit se référer aux arrêtés préfectoraux (traitement autoclave “vide et pression”).
Les feuillus doivent avoir une résistance naturelle suffisante pour les classes de risque 3 ou 4 et doivent être naturellement résistants aux termites.
Les menuiseries extérieures peuvent être constituées d’essences locales, toujours de classe 3 au minimum.
Les menuiseries
Les menuiseries regroupent l’ensemble des portes, fenêtres, escaliers, portes de garage, balustrades, volets, etc. On retrouve donc les menuiseries à l’intérieur comme à l’extérieur. Il existe un grand nombre de portes et fenêtres, aux finitions et propriétés variées. De ce choix dépendra le niveau de sécurité et la qualité d’isolation de la maison, c’est donc un véritable investissement. En moyenne, les menuiseries extérieures sont à changer tous les 15 à 30 ans, mais cela dépend bien sûr de l’utilisation que l’on souhaite en faire, ainsi que du climat.
Il faut choisir les matériaux, bois, aluminium, PVC ou mixte, ainsi que le type de vitrage, double, triple ou isolation renforcée. Il arrive que les futurs acquéreurs se basent uniquement sur des qualités esthétiques ou économiques, mais mieux vaut prendre le temps de réfléchir et obtenir suffisamment de renseignements avant de se décider.
Les portes, et plus particulièrement la porte d’entrée, doivent être choisies avec attention car elles assurent la sécurité. La porte en acier offre la meilleure sécurité, y compris contre le feu, et demande peu d’entretien. Cependant, compte tenu de ses faibles qualités d’isolant, il est préférable d’associer l’acier à un autre matériau comme le bois. Très design, l’aluminium ne demande quant à lui aucun entretien et est moins coûteux que l’acier. Élégant et écologique, le bois est le meilleur isolant. Pour une meilleure solidité, on pourra lui associer l’acier. Il demande par contre un entretien annuel, surtout si la porte donne sur l’extérieur. Bon isolant, le PVC présente un bon rapport qualité/prix car il ne demande aucun entretien. Il s’agit cependant d’un matériau inflammable, déformable au fil des années. Pour une meilleure sécurité, on adoptera des renforts métalliques. Dans tous les cas, des précautions supplémentaires, comme le blindage et l’ajout de verrous, peuvent être judicieuses pour une meilleure sécurité de la porte d’entrée de votre maison.
Viennent ensuite les fenêtres. Le premier choix concernant ces dernières est celui de l’épaisseur du vitrage. En effet, celui-ci répond à plusieurs objectifs : isolation thermique, isolation phonique, sécurité et esthétique. On réfléchira ensuite au choix du matériau : bois, PVC, aluminium, ou encore bois et aluminium. Cette dernière solution, mixte, est particulièrement efficace puisqu’elle combine les atouts des deux matériaux : isolation du bois et robustesse de l’aluminium.
Selon l’environnement, on portera un soin particulier à la sécurité ou à l’isolation phonique. De même, le climat peut intervenir dans le choix des matériaux.
9. LA CHARPENTE ET LA COUVERTURE
Ces deux éléments sont capitaux dans votre construction. La charpente, continuité de l’ossature de la maison, doit supporter le poids de la couverture qui, elle-même, doit protéger l’habitation des rayons du soleil, de la pluie et résister à des vents violents.
Il s’agit de ne pas lésiner sur la qualité du matériau à employer. Pour la charpente, le bois, reconnu pour ses nombreuses qualités, reste le plus utilisé. Notre climat impose des règles strictes quant à son utilisation lors d’une construction. A l’exception du bois rouge qui dispose de propriétés naturelles, les autres essences doivent subir un traitement spécifique en vue de résister aux attaques d’insectes,
de l’humidité, des champignons et des termites.
La charpente métallique
Est une alternative car l’acier, réputé pour sa légèreté et doté de qualités anti-cycloniques et anti-sismiques, n’impose pas de fondations particulièrement profondes.
Préférez les bois issus de forêts gérées durablement qui possèdent la certification PEFC, gage de leur qualité et de leur traçabilité.
On distingue deux types de charpente ; La version traditionnelle et l’industrielle.
La charpente traditionnelle
Est la plus ancienne et la plus complexe à mettre en oeuvre. C’est également la plus esthétique. Cette solution permet d’utiliser le volume de l’habitation pour aménager des pièces dans les combles. La réalisation d’une charpente traditionnelle doit être confiée au savoir-faire d’un artisan charpentier qui maîtrise l’art de ce type de construction.
La charpente industrielle
Venue des USA dans les années 50, sa conception est plus basique. Sa solidité est assurée par un procédé de triangulation qui combine pièces de bois et métalliques.
La toiture
Très exposée aux rayons du soleil, est responsable en majorité des apports de chaleur. C’est pourquoi, l’isolation est une étape primordiale. Elle permet de réduire les déperditions énergétiques et de gagner en confort car vous atténuez les nuisances sonores et réduisez la température de 2 à 5 °C. En l’associant à une ventilation naturelle et à des protections solaires, vous limitez le recours à la climatisation, vous diminuez vos émissions de CO2 et économisez jusqu’à 50 % sur vos factures d’électricité.
La toiture réfléchissante est un procédé d’isolation qui empêche la toiture d’absorber les rayons UV. Vous limitez ainsi les apports extérieurs de chaleur.
EDF incite les particuliers à protéger leurs maisons neuves ou à rénover par des primes sous réserve de faire appel à un poseur agréé et conventionné. La prime est déduite directement de la facture de l’installateur.
La couverture qui protège des intempéries peut être constituée de tôles, de tuiles de terre cuite ou de bois. Chacun de ses matériaux est adapté aux contraintes locales à condition de veiller à respecter les consignes de pose. Quel que soit le matériau choisi, il est fortement recommandé pour la pose, compte-tenu des contraintes et des aléas climatiques, de faire appel à un professionnel. Non seulement, vous serez assuré du respect des normes en vigueur mais vous bénéficierez d’une garantie décennale.
Une couleur de toiture claire associée à une bonne isolation thermique est un excellent moyen de combattre la chaleur dans la maison. Plus la toiture est claire, plus la lutte contre le rayonnement solaire est efficace. Vous limitez alors l’apport de chaleur à l’intérieur et vous avez besoin d’un isolant mois résistant. A titre d’exemple, un coloris clair (blanc, jaune, orange, rouge clair) implique une résistance thermique faible alors qu’une couleur foncée (noir, brun sombre, gris foncé) entraîne l’équipement d’un isolant à l’efficience maximale.
Les couvertures en tôles sont légion en Guadeloupe. Elles se déclinent en une large gamme de coloris. Les tuiles sont reconnues pour leur étanchéité et leur isolation thermique et phonique. Il existe des modèles plats, d’autres moyennement ou fortement galbés qui se posent sur des toits à pente faible ou plus forte. Certaines gammes de tuiles sont disponibles en plusieurs coloris. Les bardeaux de bois, à l’esthétique et au confort thermique reconnus, font leur retour sur les toits antillais. Si ce type de couverture est plus onéreux, il s’avère très résistant dans le temps et limite cependant le recours à l’isolation.
Installer un toit vert
Outre son aspect écologique, la toiture végétalisée offre de nombreux avantages. L’essentiel est de disposer d’une structure portante solide car le poids à supporter devient encore plus important lorsque la toiture est gorgée d’eau. La charpente doit être en bon état, dotée d’une pente faible et d’une étanchéité parfaite car il est très compliqué ensuite de pouvoir y effectuer des réparations.
Ce type de toiture forme un écran thermique qui régule la température de la maison et limite l’utilisation de la climatisation. Ecologie à souhait, elle produit de l’humidité dans l’air, filtre les poussières et produit de l’oxygène, participant ainsi à réduire les gaz à effets de serre. Elle recycle une partie des eaux pluviales grâce au substrat qui joue un rôle de filtre et de régulateur pour un écoulement plus régulier qui permet de réduire les eaux de ruissellement.
A partir du support porteur, qu’il soit en béton, en bois ou en acier, plusieurs composants sont nécessaires. Un isolant, un matériau étanche, une couche drainante, un film géotextile, le substrat de culture et enfin la végétation qui doit être adaptée à notre climat. Pour faciliter son entretien, il est possible d’ y intégrer un système d’arrosage automatisé à régler selon la saison ou doté des capteurs d’humidité qui déclenchent l’arrosage si nécessaire.
Enfin, avec ses quelques 1 400 heures d’ensoleillement annuel aux Antilles, l’énergie solaire est une source gratuite et renouvelable au potentiel considérable. L’équipement d’un chauffe-eau solaire est obligatoire dans les nouvelles constructions. Il peut être superposé sur la toiture ou y être intégré. Là encore, EDF facilite son installation via une prime.
Si vous souhaitez gagner en autonomie, vous pouvez également vous orienter vers des panneaux photovoltaïques à installer sur votre toiture et qui, complétés à des batteries, vous permettent de réduire sensiblement votre facture d’électricité.
10. LA MISE HORS D’EAU ET HORS AIR
La mise hors d’eau
Signifie que la construction est étanche à l’eau (donc aux intempéries). Cette étape de la construction succède à l’élévation des murs. Elle correspond à la pose de la charpente et du toit (couverture).
La mise hors d’air
Correspond à la pose des menuiseries extérieures. Elle succède à la pose de la charpente et du toit et donc à la mise hors d’eau. Après cette étape, la construction est étanche, tant à l’eau, qu’à l’air. De cette parfaite étanchéité dépend aussi la qualité de l’isolation de l’habitation. La fin de la mise hors d’air marque la fin du gros oeuvre et le début du second oeuvre, c’est-à-dire, l’installation des équipements intérieurs, de l’isolation, de l’électricité, des peintures, des revêtements de sol, de la décoration et des sanitaires. C’est un stade où le maître d’ouvrage peut prendre la main pour terminer lui-même l’achèvement de la maison. C’est une étape importante car elle donne lieu généralement à un paiement…
11. LES CLOISONNEMENTS INTÉRIEURS
Les cloisons permettent de délimiter les différentes pièces de la maison. Il existe différents types de cloisons :
Les cloisons en plâtre
briques, bois ou matériau alvéolaire, montées grâce à une ossature métallique ou en bois. Alternative : un montage «à sec». Il a l’avantage de pouvoir couvrir de grandes surfaces d’un seul tenant ainsi que des hauteurs sous plafond importantes avec des panneaux grand format.
Les cloisons
« à matériaux humides », tels que les briques, les carreaux de plâtre ou le béton cellulaire, assemblées au moyen de mortier ou de colle. La mise en oeuvre est relativement facile et elle est le plus souvent préconisée pour des petites surfaces. Si vous souhaitez y inclure des canalisations ou des fils électriques, des saignées sont à prévoir et donc un travail important d’égalisation des surfaces.
Le choix du matériau de construction du cloisonnement a son importance et peut varier selon les pièces. Par exemple, un matériau isolant phoniquement dans les chambres et un matériau hydrofuge en salle de bains. Et pour un couloir souvent exposé aux chocs, rien de tel qu’un matériau résistant. Le poids a aussi son importance. Un plancher à l’étage, selon sa conception, ne pourra pas soutenir tous les types de cloisons, d’où la nécessité de prendre un matériau léger.
Les briques
Pour cloisons sont en terre cuite, le plus souvent creuses. Elles offrent à la fois une isolation thermo-acoustique, la régulation de l’humidité et une bonne résistance mécanique. Ce matériau s’adapte facilement aux besoins (murs courbes, par exemple). Après la pose des briques, la cloison est recouverte sur ses deux faces de plaques de plâtre ou d’un enduit à base de plâtre. Solide, une cloison en briques est insensible aux dégâts des eaux et a une durée de vie importante. Cependant, elles sont chères et leur pose nécessite un temps de séchage des plâtres très long, ralentissant le chantier.
Les cloisons assurent le confort de votre habitation par leurs qualités d’isolation thermique et phonique. Quel que soit le type de cloison choisi, il faudra adapter sa technique de pose en fonction du matériau. Ainsi, les cloisons en plâtre, bois ou matériaux alvéolaire seront montées à l’aide d’une ossature métallique ou une ossature en bois.
Les cloisons en briques seront montées à l’aide d’un mortier. Il existe également des cloisons en pavé de verre, qui permettent de conserver la luminosité dans les pièces, et qui sont facilement mises en place grâce à des panneaux préassemblés. Bien sûr, toutes les cloisons de la maison ne sont pas obligées d’être constituées de la même façon. Il est tout à fait envisageable de n’avoir qu’une seule cloison en verre, en brique ou en bois, et les autres en plâtre ou en béton. L’essentiel sera de conserver l’harmonie de la construction, et sa solidité.
Les plaques de plâtre
Sont de grands panneaux de plâtre habillés d’un parement en carton sur les deux faces. Les plaques sont polyvalentes et s’adaptent à tous les usages. Selon l’emploi, il existe trois modèles : à bords amincis, arrondis ou ronds amincis. Elle est également disponible hydrofugée (résistance à la condensation et aux projections d’eau) et ignifugée (résistance au feu). La plupart du temps, les plaques de plâtre sont vissées sur une ossature métallique. Ce système permet de dissimuler gaines et canalisations. Faciles à découper, elles se mettent en forme aisément pour créer des cloisons courbes. C’est le type de cloisons le plus facile à mettre en oeuvre. Légères, elles ne créent pas de grosses surcharges. Et elles affichent un bon rapport qualité/prix.
Les panneaux alvéolaires
Sont constitués de deux plaques de plâtre réunies par une âme cartonnée en forme de nidd’abeilles. Comme les plaques de plâtre, ils se déclinent en trois types de joints. Ils se montent à l’aide d’une ossature en bois ou métallique et doivent recevoir un revêtement de finition (enduit, sous-couche avec peinture ou papier peint). Cependant, certains modèles sont fournis prépeints. Les cloisons en matériau alvéolaire sont relativement économiques et leur mise en oeuvre rapide.
Les plaques de cellulose et gypse
Offrent une grande résistance aux chocs et des qualités d’isolation phonique. Elles sont hydrofuges et trouvent donc leur usage dans les pièces humides. Elles sont aussi résistantes aux chocs. En outre, elles autorisent l’accrochage d’éléments suspendus sans montage de renfort. La mise en oeuvre est simple et ne demande qu’un outillage classique. Les plaques se fixent à l’aide de vis, d’agrafes ou de pointes selon le support (bois ou métal). La liaison des plaques se réalise bord à bord avec une colle spéciale.
Les briques de verre
Sont en verre massif ou constituées de deux demi-briques creuses réunies par soudure à chaud. Ces cloisons créent une séparation tout en gardant la luminosité. Elles sont disponibles dans différents coloris et différents aspects. Traditionnellement, elles se posent sur un profilé rempli de mortier et sont assemblées à l’aide de ciment ou de colle spéciale. Mais pour faciliter leur mise en oeuvre, il existe des châssis modulaires en bois, en acier ou en PVC et des panneaux pré-assemblés par module de 4, 6 ou 8 briques. D’où un gain de temps au montage. Insensibles à l’eau, elles affichent des performances thermiques et phoniques intéressantes.
Les plaques de ciment hydrofuge
Sont composées de ciment, de minéraux, de fibres de renfort et d’additifs. Légères, elles offrent pourtant une très grande résistance mécanique. Usage idéal en pièces humides. elles se fixent sur des structures métalliques ou bois et permettent tous les types de finition : carrelage, peinture, papier peint, crépi… les plaques de ciment hydrofuge sont aussi résistantes aux chocs qu’au feu. Légères, elles rendent les manipulations plus faciles et moins fatigantes.
12. LES ÉQUIPEMENTS ET REVÊTEMENTS EXTÉRIEURS
Les équipements et revêtements intérieurs La décoration intérieure et l’installation des équipements correspondent à la dernière étape d’une construction. Les intervenants sont maintenant l’électricien qui dans le respect de normes précises, installe le réseau électrique (tableau, disjoncteurs, prises, éclairages), le plombier qui installe les canalisations d’eau, de gaz, la baignoire et le bac de douche, la robinetterie, le ballon d’eau chaude sanitaire, les évacuations etc… , le carreleur qui pose revêtements de sols et carrelages et le peintre qui intervient pour protéger et décorer les murs : enduits extérieurs ou crépis si le maçon ne les a pas déjà réalisés, peintures intérieures ou papiers peints.
Carrelage
Le carrelage connaît un véritable regain d’intérêt et s’invite partout au mur comme au sol. Cette renaissance est le résultat d’une longue évolution technologique et esthétique. Le carrelage est résistant à la compression, aux chocs, aux rayures, aux intempéries pour certains, aux rayons lumineux avec des teintes stables. Il est également ininflammable, indéformable, facile à entretenir, sain, hygiénique, naturel, écologique et pour finir antistatique.
En fonction de la pièce à carreler, du choix de la couleur et son aspect, il existe différentes familles de carrelage.
Le carrelage en pierre naturelle
Est le plus authentique, d’une solidité remarquable, utilisable en intérieur ou en extérieur. Il regroupe : le carrelage granit, particulièrement durable, un des plus coûteux ; le carrelage marbre, noble mais fragile ; le carrelage ardoise, la pierre calcaire, le porphyre… Très poreux par nature, les carrelages en pierre reçoivent à la fabrication des traitements hydrofuges et anti-tâches. Leur inconvénient, c’est leur poids, on les réserve aux rez-de-chaussée. Plus longs et difficiles à poser que les autres carrelages, la pose se confie à un professionnel.
Le carrelage terre cuite,
Tomettes et carreaux de ciment s’apprécient pour leur aspect rustique, qui se patine avec le temps. Ils conviennent en intérieur comme en extérieur. Naturellement poreux et tendres, ils nécessitent un traitement hydrofuge et oléofuge, à appliquer quelques semaines après la pose, puis un entretien régulier à l’huile de lin ou à la paraffine.
Le carrelage en grès,
Mélange d’argile et de silice, solide et facile à poser. Non poreux, il ne nécessite aucun traitement protecteur et s’entretient facilement. Il se décline en grès cérame qui convient parfaitement aux lieux à fort passage, intérieurs comme extérieurs, en grès cérame poli, d’aspect très brillant, déconseillé dans les pièces à fort passage car il marque fort les rayures, en grès cérame émaillé, recouvert d’émail en surface, ce qui permet une plus grande variété de nuances colorées et facilite le nettoyage, mais le fragilise un peu, en grès pressé, plus résistant, toujours de dimension homogène et en grès étiré, d’aspect plus rustique, présentant parfois quelques irrégularités de formats ; il convient moins en extérieur.
Il existe différents grades de qualité dans le carrelage: Le carrelage dit « de premier choix » est défini par des normes qui admettent un maximum de cinq carreaux défectueux sur mille concernant les défauts d’aspect. D’autres niveaux de qualité de carrelages existent sur le marché tels que 2nd choix, 3e choix.
Selon l’endroit que l’on désire carreler, il est important de tenir compte des spécificités techniques du carrelage répondant à des normes bien précises. Pour faciliter votre choix, plusieurs normes existent et permettent de classer les produits selon leurs caractéristiques de résistance à l’usure, aux rayures, aux impacts, à l’eau ou encore aux produits chimiques. Elles sont indiquées sur les conditionnements.
Béton ciré
Produit d’inspiration industrielle, le béton ciré est un matériau tendance aussi bien pour la cuisine que pour la salle de bains. Il s’utilise tout autant sur les sols que les murs ou les plans de travail mais suscite aussi quelques inquiétudes sur son installation. Sans joints, lisse et non poreux, il retient peu les taches et autres saletés. En plus d’être esthétique, le béton ciré facilite les corvées ménagères ! Un simple balai éponge trempé dans de l’eau tiède et du savon noir sont suffisants. Attention, le béton ciré tolère très mal l’ammoniaque, l’eau de Javel ou tout autre produit agressif.
Marié à d’autres matériaux, le béton ciré révélera son esthétisme. Le bois réchauffera l’effet épuré du béton ciré, le métal accentuera son côté design, le carrelage jouera la carte du bi-matière pour un rendu structuré.
Parquet
Le parquet est constitué d’un assemblage d’éléments en bois massif ou en panneaux contrecollés. Il existe plusieurs catégories de parquet selon le mode d’assemblage et de fixation des éléments.
Le parquet massif : 100% bois.
Les lames de parquet en bois massif sont usinées à partir d’une seule frise de bois, c’est-à-dire une seule planche étroite servant à cette fabrication. C’est la raison pour laquelle le parquet massif «travaille» plus que les autres types de parquet : il se dilate et se rétracte en fonction de la température et de l’hygrométrie de la pièce où il se trouve. Pour avoir un parquet massif dans une pièce d’eau, il faut donc choisir une essence exotique imputrescible qui résistera bien à l’eau, comme le teck. Mais ce type d’essence est beaucoup plus cher. Le parquet massif peut être vendu brut de rabotage. Dans ce cas, il faudra prévoir de le poncer, puis le huiler, cirer ou vitrifier. On trouve également du parquet massif pré-poncé, ou fini en usine, ayant éventuellement subi une préparation pour lui donner un effet vieilli ou teinté par exemple.
Le parquet contrecollé : résistance et simplicité.
Le parquet contrecollé est constitué de trois couches. La couche supérieure est faite d’une essence noble, qui donnera au parquet son aspect. On l’appelle «couche d’usure», ou parement, car c’est elle qui sera poncée pour entretenir le parquet en cas d’usure. Elle doit faire au moins 2,5 mm d’épaisseur. Les deux couches suivantes sont fabriquées avec des dérivés de bois. Les parquets contrecollés sont souvent traités en usine et ne nécessitent généralement aucun traitement après la pose. Ils sont fréquemment vendus avec une finition vitrifiée, qui facilite leur entretien. Leur fabrication industrielle permet d’offrir une large variété de styles avec toutes les essences disponibles. Si la durée de vie d’un parquet contrecollé est plus courte que celle d’un parquet massif, vous pouvez tout de même espérer le garder au moins 50 ans. Ce type de parquet présente en outre l’avantage de mieux résister à l’humidité que le parquet massif, en se dilatant moins.
Le stratifié : pratique et bon marché.
Contrairement aux deux types de parquet précédents, le parement du stratifié n’est pas en bois. Il est composé d’une imitation bois sur papier, recouverte d’une couche de résine, collée sur un support aggloméré ou medium. L’imitation bois est faite de reproductions de motifs dont la diversité offre aujourd’hui un aspect irrégulier proche de la réalité. On en trouve dans des styles et des couleurs très variés, ne nécessitant pas de traitement après la pose. La pose du revêtement stratifié se fait toujours flottante, ce qui présente l’avantage d’être facile et rapide. Facile à entretenir, il résistera cependant moins bien dans le temps que les parquets massifs et contrecollés, notamment aux endroits de passage. Il ne sera alors pas possible de le rénover.
La certification NF parquet est un gage de qualité sur les parquets. L’écolabel FSC garantit quant à lui, que le bois provient de plantations ou forêts renouvelables, où les arbres abattus sont remplacés par de nouvelles plantations. La durabilité d’un parquet va dépendre de sa finition : « brute » il présentera une grande vulnérabilité aux tâches (d’où de fortes contraintes d’entretien et d’usage), « huilée » il aura une bonne durabilité si le huilage ou l’encaustiquage est régulier (huiles naturelles à privilégier), enfin, « vernie ou vitrifiée », il aura une bonne durabilité avec peu d’entretien mais une rénovation périodique (environ tous les 15 ans) sera à envisager.
Moquette
La moquette donne une touche chaleureuse à une maison. Moquette intérieure, moquette extérieure, moquette spéciale, à chaque moquette son usage, sa technique de pose et son entretien. Il existe un grand choix de matières différentes : la fibre naturelle, provenant du monde végétal, offre des aspects différents en fonction du type de matière ; la moquette coco est robuste, d’aspect un peu rustique et présente un excellent rapport qualité/prix ; la moquette sisal est élégante mais plus délicate au niveau de l’entretien ; la moquette jonc de mer est douce, pratique et facile à vivre ; la moquette laine est un classique, une valeur sûre ; la moquette synthétique est issue de la pétrochimie (polyamide, acrylique et polypropylène). Pour des usages particuliers, vous avez des moquettes spéciales comme la moquette salle de bain, prévue pour un usage en pièces humides y compris pour la cuisine. Elle est résistante tout autant que décorative. La moquette acoustique réduit la propagation des bruits par le sol lorsqu’elle est posée au sol et réduit les bruits aériens lorsqu’elle est posée au mur. La moquette extérieure offre une grande diversité d’aspect et une grande résistance pour un usage aussi bien en intérieur qu’en extérieur. La moquette gazon présente toutes les qualités pour tous les usages dans une gamme variée. Usage extérieur ou intérieur, elle se teinte de vert, mais pas seulement !
Si poser une moquette au sol ou une moquette murale ne demande pas de compétences professionnelles, il faut néanmoins être rigoureux pour obtenir un bon résultat. Un tapis d’escalier et la moquette d’escalier vous demanderont du temps et de la patience. Tous les sols souples doivent se coller avec une colle moquette adaptée au support sur lequel ils sont posés. La moquette ne supporte pas les défauts de surface. Elle doit être parfaitement plane, il ne doit pas y avoir d’interstice entre les lés ou les dalles. Si vous posez une moquette sur un sol irrégulier, avec le temps, tous les défauts se voient. L’usure est plus importante et sa bonne tenue n’est plus garantie. D’autre part, il doit y avoir une barre de seuil aux ouvertures si la moquette s’arrête sur un autre revêtement de sol et les plinthes doivent être posées après la moquette.
Il existe trois modes de pose. Dans le mode par collage sur support pour les dalles et les lés, les éléments sont collés soit directement sur le plancher soit sur un support intermédiaire, la « thibaude ». Dans le mode par simple pose pour les dalles plombantes, les dalles sont posées sur un support recouvert d’une couche de préparation destinée à les stabiliser. Enfin, dans le mode de pose par tension pour les lés (mode de pose traditionnel), les lés sont posés sur un support, la « thibaude », et fixés en périphérie de la pièce par des bandes d’ancrage. Cette pose est considérée comme la plus performante.
Peinture
La peinture est la base de la décoration. C’est souvent elle qui donnera l’ambiance, l’harmonie, le volume à une pièce. Les peintures sont généralement adaptées à un support. Bois, métal, plastique, sol, carrelage, plafond, cuisine et salle de bain, décorative, magnétique, tableau noir, hydrofuge : l’offre est gigantesque ! Lisez bien les étiquettes et faites vos choix en connaissant leurs propriétés et caractéristiques qui sont très variables. Sachez qu’il existe également des primaires d’accrochage pour le plâtre, le métal, le plastique, le bois… elles permettent à la peinture de mieux adhérer.
Peindre un plafond peut s’avérer très délicat. Une bonne préparation préalable à la mise en oeuvre ainsi qu’un bon choix de la peinture seront garants d’un travail efficace et rapide. La peinture extérieure, doit être adaptée au support auquel elle est destinée ; ce support doit être sain, en bon état et prêt à recevoir une peinture c’est-à-dire préparé par une sous-couche ou primaire d’accrochage. La peinture pour sol, à base de solvants et de résine, est spéciale par sa dureté et son adhérence ; elle permet de recouvrir les sols des pièces techniques, garages, atelier, buanderie… mais aussi des piscines.
On distingue les peintures à l’eau des peintures à l’huile. Parmi les peintures à l’eau, on retrouve : la peinture acrylique, composée de pigments et liant, qui s’applique en monocouche ou bicouche dans le cas d’un support poreux ou d’une peinture de qualité médiocre. De nombreux effets et rendus sont possibles : marbré, fondu, glacis, mat, brillant, satiné… L’application est délicate et le séchage peut être trop rapide. La peinture vinylique, composée de pigments et liant acrylo-vinylique, est surtout utilisée en mélange pour réaliser des effets ou alors en sous-couche sur support poreux. La peinture alkyde, composée de résines alkydes en solution dans l’eau, s’applique en monocouche ou bicouche. Très résistante, elle allie les qualités de la peinture à l’eau et à l’huile. Elle a cependant une tendance au jaunissement et présente une moins bonne stabilité dans le temps que la peinture acrylique. La peinture naturelle (biologique, écologique) est faite de composants naturels d’origine végétale ou minérale. Elle s’applique, selon le support, en 1 à 3 couches. Ce produit écologique est non toxique, ne possède pas d’odeur, est très respirant, son application est facile et son prix en baisse !
Les peintures à l’huile sont quant à elles, amenées à disparaître au profit des peintures à l’eau, plus saines, et des peintures écologiques. Elles sont soumises à une stricte réglementation. Il s’agit des peintures glycérophtaliques, époxy et polyuréthanes.
Peinture mate, brillante, satinée ou laquée ?
La peinture mate retient peu la lumière et masque les légères imperfections du support, mais elle est plus sensible aux salissures et est déconseillée dans les pièces très utilisées (cuisine, salle de bain…). On la recommande pour les plafonds. La peinture brillante est plus résistante que la peinture mate, surtout utilisée pour la cuisine ou les endroits à fort passage (couloir, entrée…). Elle apporte de la luminosité grâce à un effet miroir. La peinture satinée offre un effet miroir reflétant la lumière et est facile d’entretien. Elle est recommandée dans les pièces à vivre et les pièces soumises à la condensation (salle de bain, cuisine). La peinture laquée offre encore plus de brillance et d’effet miroir pour encore plus de profondeur et de luminosité ; le support doit être parfait car la moindre irrégularité sera très visible.
Électricité
Pour installer le réseau électrique, on commence par recenser tous les points d’utilisation potentiels dans la maison. On évaluera le nombre de prises de courant dans les différentes pièces – sachant qu’il en faut plusieurs pour un bon confort au quotidien. Le plan du mobilier prévu peut alors faciliter cette opération.
Le tableau électrique est le point central de l’installation. Il comprend le compteur d’électricité, le disjoncteur général et le tableau de répartition des différents circuits. Lors de l’installation, on laissera de la place sur le tableau électrique pour les futures installations (nouvel appareil électroménager, par exemple). Pour une parfaite sécurité, on veillera à ce que chaque circuit soit câblé et protégé en fonction de la puissance délivrée. De plus, un circuit devra être consacré à une seule et unique application. L’éclairage, les prises de courant 10-16 A, le cumulus, le lave-linge font ainsi l’objet d’un circuit chacun. Autre norme à respecter : le circuit dédié aux prises 10-16A ne doit pas compter plus de 8 points de distribution. De même, le circuit d’éclairage ne doit pas excéder 8 applications.
Dans le cas d’une auto-construction, les circuits et raccordements devront être inspectés afin de vérifier leur conformité. À moins d’une sérieuse expertise, on préférera s’adresser à un professionnel. L’entreprise contactée pour ces travaux doit d’ailleurs impérativement posséder une assurance garantie décennale, datée. Une photocopie de l’attestation devra être jointe au devis, avant tout accord.
Pour souscrire son abonnement d’électricité, on évaluera au préalable sa consommation électrique potentielle.
Plomberie
L’installation sanitaire de la maison concerne l’arrivée d’eau depuis le réseau de ville, le chauffage de cette eau pour son usage domestique, et l’évacuation des eaux usagées. Un particulier peut réaliser lui-même sa plomberie s’il est bon bricoleur. Dans ce cas, il peut être utile de faire vérifier son installation sanitaire par un plombier.
Pour mettre en place le réseau sanitaire, on commence par placer la fosse dans le trou prévu lors du creusage des fondations. Elle est ensuite remplie d’eau aux trois quarts, afin d’éviter tout débordement par temps de pluie. Les tranchées menant à la maison sont également creusées au préalable. La fosse est ensuite raccordée au vide sanitaire. Avant la mise en route de l’installation et la fermeture des tranchées, les travaux doivent recevoir la validation du service sanitaire de la mairie, qui vérifiera la conformité avec le plan ayant reçu le permis de construire. On peut alors finaliser la mise en route des sanitaires.
L’installation de la plomberie est définie selon un plan précis. Ce plan peut être de deux types : la pieuvre : chaque appareil est relié à la nourrice, tube permettant de raccorder plusieurs tuyaux, par une canalisation indépendante. Ce système est le plus simple, demande moins de raccords mais utilise plus de longueur de tuyaux. Le repiquage : la nourrice initiale alimente, grâce à une colonne montante, plusieurs nourrices secondaires placées à chaque étage du bâtiment. Un robinet d’arrêt est placé avant chacune de ces nourrices secondaires. On privilégie ce système dans les maisons à plusieurs étages.
L’eau chaude sanitaire (ECS) est utilisée dans la cuisine et les salles de bain. Elle est produite par un chauffe-eau indépendant ou par un ballon d’eau chaude raccordé à une chaudière. Le chauffe-eau peut fonctionner à l’électricité, au gaz ou à l’énergie solaire. La première solution est de loin la plus répandue.
La tuyauterie peut être principalement en acier (matériau conçu pour résister aux agressions chimiques et mécaniques), en cuivre (bonnes propriétés mécaniques, solide, résistant à la corrosion) ou en PVC (résistant, un tuyau PVC se coupe facilement avec une scie à métaux si l’on souhaite l’adapter à une installation). Un compteur d’eau est très utile, puisqu’il permet, outre le relevé des consommations, de traquer les éventuelles fuites. On se procurera le compteur chez un plombier, un fabricant ou encore en s’adressant à une société spécialisée sur le conseil du service des eaux de sa commune. Ce compteur pourra être loué ou acheté. L’achat est la solution la plus intéressante financièrement, cependant la location est plus largement adoptée. Elle assure en effet l’entretien et le remplacement des compteurs au fil de l’abonnement.
13. LA CLIMATISATION
Sachez faire le bon choix
La climatisation apporte un confort non négligeable dans une habitation. De nos jours, il est désormais possible d’optimiser la consommation d’énergie grâce aux dernières technologies. Encore faut-il savoir faire la différence entre climatisation et climatisation performante !
Depuis janvier 2014, seuls les climatiseurs dotés de la technologie Inverter peuvent être vendus. Cette technologie offre un confort optimal en assurant une température douce et régulière et un niveau sonore minimal. Elle permet également de réaliser des économies d’énergie en modulant la puissance de l’appareil selon les besoins. L’appareil fonctionne en permanence, évitant ainsi les phases de démarrage et d’arrêt du compresseur qui provoquent des pics de consommation. Il existe également sur le marché des équipements solaires hybrides qui associent l’électricité et le solaire.
La climatisation existe sous forme mobile, murale ou de console. Le modèle mural est le plus courant. Vous trouverez sur le marché des unités intérieures aux design divers. Il est également possible de disposer d’un système invisible, caché dans un faux-plafond. L’air est alors diffusé par un réseau de gaines, seules les grilles de diffusion sont apparentes au plafond.
Le système monosplit
Est destiné à climatiser une seule pièce. IL est composé d’une unité intérieure (l’évaporateur) et d’une extérieure (le compresseur). Le multi-splits permet d’alimenter plusieurs pièces avec un seul compresseur. Les évaporateurs sont placés dans chaque pièce et la température peut être réglée indépendamment.
Le choix de l’appareil influe sur votre bien-être, votre facture énergétique et sur l’environnement. Sa puissance doit être adaptée à la taille de la pièce et à son orientation. Une puissance élevée implique une consommation électrique plus importante mais attention à ne pas sous-dimensionner l’appareil : Le climatiseur fonctionnerait alors en surrégime et consommerait plus.
Un climatiseur de classe D implique une consommation en moyenne supérieure de 25% comparée à un climatiseur de classe A, soit jusqu’à 50% de la facture d’électricité. (source EDF). Optimisez le fonctionnement de votre climatiseur en veillant à son entretien. Des sociétés spécialisées proposent des contrats annuels. Un point à ne pas négliger qui, au-delà, d’allonger sa durée de vie, réduit le risque de panne, diminue la consommation électrique de 25 à 30 % comparée à un appareil non entretenu.
EDF permet de profiter d’une prime de remplacement ou de l’installation d’un climatiseur sous réserve que vous fassiez appel à un professionnel agréé par la charte de Qualité Climatisation et de souscrire un contrat de maintenance d’au moins 3 ans.
14. LA CUISINE
Bienvenue dans la pièce conviviale par excellence
Finie l’ère de la cuisine, pièce austère enfermée en quatre murs dédiée à la femme au foyer pour les préparations culinaires où la famille s’installait uniquement pour prendre ses repas. Désormais, la cuisine, épicentre de la maison, s’expose au regard et adopte les codes des autres pièces.
Depuis des décennies, la cuisine a considérablement évolué en s’ouvrant petit à petit sur le séjour avec tout d’abord l’avènement de la cuisine américaine dans laquelle le coin repas fait office à la fois de lien et de séparation avec le séjour. Ensuite, l’îlot central a investi les cuisines, en version tout d’abord basique, doté d’un coin repas pour ensuite s’orienter vers des modèles plus complexes équipés de l’évier, de la plaque de cuisson, de rangements… qui trônent au coeur de la pièce.
Lors de sa conception, la pièce doit être étudiée pour correspondre au rythme de vie du foyer. Les gammes de cuisine sont disponibles dans toutes les versions et répondent aux attentes des plus classiques aux plusoriginales avec des collections déclinées à l’infini. Car à chaque style (contemporain, rustique, design, futuriste…), viennent s’ajouter les matériaux, les façades, les coloris, les finitions… qui vous assurent de disposer d’une cuisine personnalisée et unique.
Le mobilier de cuisine a adopté les lignes, les finitions qui permettent de bénéficier d’un grand espace chaleureux à votre image. Les modèles sont proposés en kit ou sur mesure. La polyvalence prédomine car la pièce se doit d’être fonctionnelle, design et s’adapter aux habitudes de vie de ses occupants. Elle peut ainsi faire office de bureau, de salle de jeux, salle de lecture, de lieu de debriefing de la journée pour chaque membre de la famille, de bar en préparant le repas… Il n’est nullement nécessaire de disposer d’un grand espace, les fabricants ont su se montrer inventifs en termes d’aménagement et de rangements.
Depuis le succès des émissions dédiées à la gastronomie que l’on peut découvrir sur toutes les chaînes de télévision, chacun rêve de mitonner des plats aussi savoureux que créatifs.
Les designers ont bien compris cet engouement et s’attachent à proposer du matériel qui répondent à la demande. Les matériaux tels que l’inox et des équipements que l’on retrouve dans les cuisines professionnels sont à la disposition des particuliers en version semi-professionnelle. Ils permettent, en autres, de bénéficier de cycles de lavage plus courts pour un lave-vaisselle, d’une durée de vie plus importante… afin que votre cuisine ressemble un véritable cuisine de chef.
15. LA SALLE DE BAINS
Plongée en eau douce… dans la salle de bains
La salle de bains ne correspond plus à l’image de la pièce humide reléguée dans un coin de l’habitation. Son nouveau statut d’espace de détente exige d’accorder une attention particulière à son aménagement.
Son emplacement doit être prévu à proximité des chambres. L’idéal étant, pour les familles, de pouvoir disposer d’une salle de bains avec baignoire et d’une salle d’eau (avec douche). Prévoyez au minimum, pour une salle de bains familiale, 5 m2 et 4 m2 pour une salle d’eau supplémentaire. Pour les grandes familles, si vous avez déjà prévu un WC indépendant, vous pouvez choisir d’en intégrer un second dans la salle de bains familiale, sous réserve de disposer d’une surface supplémentaire d’environ 60 x 100 cm.
A vous de créer votre propre univers orienté ou non vers le spa.
Les modèles de baignoire ou de douche disposent de fonctions balnéothérapie, hammam, luminothérapie, chromothérapie.
La douche est appréciée pour son côté pratique, rapide et écologique (elle consomme moins d’eau qu’un bain). La douche à l’italienne, dans la tendance, s’adapte à toutes les configurations et peut, à loisir, se fondre dans le décor ou apporter la touche déco. Qu’elle soit de plainpied ou avec receveur, préférez-la ouverte afin d’évacuer plus rapidement la buée. Equipez-la d’un ciel de pluie encastré avec plusieurs choix de types de jets et de lumières pour plus de confort mais également d’une douche de main pour qui n’apprécierait pas de se mouiller la tête.
Quant à la baignoire, elle peut s’installer en angle ou en îlot. Veillez alors à choisir la forme, la matière, la couleur qui la mettra en valeur.
La robinetterie se révèlera votre meilleure alliée du matin en version thermostatique car elle permet d’obtenir de suite la température de l’eau souhaitée. La colonne de douche peut être apparente ou dotée d’une robinetterie encastrée.
L’éclairage est essentiel. Il est recommandé de prévoir une lumière puissante mais pas agressive (façon loge d’artiste) au niveau du miroir et une lumière d’ambiance plus relaxante si vous installez une baignoire. Enfin, côté couleurs, la gamme est vaste. Vous pouvez choisir d’égayer vos matins avec des couleurs vives et énergisantes ou au contraire opter pour le bleu plus apaisant. Le noir, le gris ne sont plus des teintes boudées dans les salles de bains mais elle sont, au contraire, très prisées dans les univers modernes.
Evitez le vert qui est connu pour donner mauvaise mine. Associez- le plutôt en petites touches avec le bois, le bambou… avec lesquels il s’harmonise parfaitement. Dans cet esprit, installez des plantes vertes qui apportent élégance et fraîcheur. Toutefois, prudence car la pièce est soumise à des variations avec un taux d’humidité important et à des excès de chaleur.
Optez pour des végétaux résistants qui apprécient les ambiances humides et chaudes.
16. PISCINE ET SPA
Entre piscine et spa, votre coeur balance.
Chaque équipement dispose de ses propres atouts. La piscine est appréciée pour son aspect convivial ; Elle permet de se rafraîchir et de pratiquer la nage tandis que le spa procure un effet relaxant. Mais rassurez-vous, il existe des alternatives selon l’espace disponible pour tous les goûts et à tous les budgets.
La piscine, les enfants en raffolent, bien sur, et les plus sportifs aiment y nager. L’espace piscine se prête également aux ambiances festives. La diversité des modèles, des matériaux, des formes, des couleurs, des tailles de bassin permet de réaliser une belle harmonie avec votre environnement.
Entre piscine enterrée, hors sol, en kit, en coque, sur mesure, à débordement, à effet miroir,… vous ne pouvez que trouver le modèle le plus adapté à la configuration de votre terrain d’autant que le marché des mini piscines pour les petits espaces et les petits budgets s’est considérablement développé.
”Ne négligez pas le choix des accessoires afin de personnaliser votre bassin (escalier, nage à contre-courant, jets de massage, mur d’eau …).”
Pour un instant de relaxation optimale, le spa se révèle idéal. L’eau chauffée entre 32 et 37 °C, selon votre souhait et les jets de massage, dont vous pouvez profiter confortablement assis ou allongé dans le bassin, constituent ses meilleurs atouts. Le spa peut être encastré ou bien surélevé, disposer de 2 à 9 places selon l’utilisation que vous souhaitez en faire. Son efficacité sera fonction du nombre, du positionnement et du type de jets de massage que vous aurez sélectionnés. Les fabricants s’orientent vers des modèles de plus en plus respectueux de l’environnement qui permettent de réelles économies grâce à une meilleure isolation et à des systèmes de purification optimale de l’eau.
Si vous restez indécis car vous souhaitez à la fois profiter des bons côtés de la piscine et de l’aspect relaxant du spa, plusieurs solutions s’offrent à vous :
Le spa de nage, bassin hybride entre la piscine et le spa, est doté de jets de massage et d’un système de nage à contre-courant. Il peut être de la taille d’une piscine ou un simple couloir de nage.
Il peut s’agir également d’un bassin séparé en deux parties (un pour le massage en eau chaude et un second pour la nage à contre-courant dans une eau plus fraîche).
La piscine avec spa intégré peut être une solution sur mesure : Deux bassins accolés mais indépendants pour lesquels la température se gère distinctement.
Ces équipements sont devenus accessibles avec des modèles d’entrée de gamme. Il est conseillé de faire appel à un professionnel qui s’assurera tout d’abord de l’accessibilité pour la livraison du bassin, vous fournira tous les conseils dans les étapes en amont (notamment pour la réalisation d’une chape de béton si nécessaire) et se chargera du montage. Vous pourrez ainsi pérenniser votre investissement et bénéficier de garanties qui s’avèrent souvent bien utiles au fil des ans.
17. LE JARDIN
Aménager son jardin
Le jardin, devenu lui-aussi “une pièce à vivre”, est sujet à des préoccupations d’esthétisme et de confort. Il est donc conseillé de se soucier de son aménagement avec autant de soin que pour la construction de la maison.
Les paysagistes proposent des prestations variées de prestations ponctuelles jusqu’à la gestion complète de l’aménagement de l’extérieur. Faire appel à leur service vous permet de bénéficier d’une garantie décennale et d’un accompagnement de A à Z lorsque vous leur confiez le chantier dans sa globalité.
La tendance est au choix de plantations faciles d’entretien et à l’installation d’équipements dédiés au bien-être (cuisine extérieure, barbecue, carbet, bassin… très en vogue actuellement). Quant à la corvée d’arrosage, elle peut être évitée par l’installation d’un réseau d’irrigation automatisée.
Veillez à ne pas négligez l’éclairage qui vous permettra de profiter du jardin lors de vos soirées. Créez votre propre décor à l’aide de spots, lanternes, lampadaires, guirlandes, des pots avec leds intégrés très design…
Pour des ambiances plus relaxantes et rafraîchissantes, vous pouvez vous orienter vers des concepts innovants à l’image du mur végétal ou du mur d’eau. Ces installations se conçoivent également en intérieur et s’adaptent à tous les espaces. Au-delà de leur aspect esthétique, ils procurent une sensation de détente, de fraîcheur et disposent de propriétés thermiques et acoustiques surprenantes.
Même si vous disposez d’un tout petit espace, le mur végétal vous apporte un brin de verdure que vous pouvez aménager accolé à votre terrasse pour disposer d’un jardin à la verticale. Quelle que soit sa taille, ce type de mur transforme votre environnement en un lieu de vie unique.
Le mur d’eau, constitué de modules de pierre, de végétaux et d’eau, est idéal pour personnaliser votre jardin. Vous pouvez choisir la couleur des murs, y installer de la lumière et des éléments de décoration.
C. RECEPTION
1. LE CONSUEL
Le CONSUEL est une association tripartite formée entre les distributeurs d’énergie, les installateurs électriciens et les usagers sous la tutelle des pouvoirs publics. Elle est chargée de délivrer une attestation de conformité de l’installation électrique. Elle contrôle les installations par sondages orientés quand il s’agit d’installations réalisées par des professionnels, systématiquement en cas d’auto-construction. Dans le cas du gaz, le certificat de conformité est établi et signé par le professionnel qui a réalisé l’installation. Il est ensuite validé par Qualigaz après intervention systématique de vérification sur place.
2. LA RÉCEPTION DES TRAVAUX
La réception des travaux de constructions permet à l’acheteur de déclarer qu’il accepte la maison (avec ou sans réserves). C’est un procès-verbal signé par le constructeur, l’acquéreur et éventuellement, un architecte si l’acquéreur se fait assister. La réception déclenche le dernier paiement et est le point de départ des garanties des constructeurs. Si les travaux prévus ne sont pas achevés ou tellement mal exécutés que l’acquéreur les considérera comme non achevés, il a la possibilité de refuser la réception. Afin de donner un délai au constructeur pour terminer les travaux. Il consignera une partie du prix (maximum 5 %) auprès du notaire (ou de la Caisse des dépôts). En cas de refus de son interlocuteur, il peut s’adresser au juge des référés.
3. DÉCLARATION D’ACHÈVEMENT ET DE CONFORMITÉ
Cette déclaration doit être adressée à la mairie à la fin des travaux (3 exemplaires + une attestation indiquant que la maison respecte la RT 2012). Elle atteste de la conformité par rapport aux règlements d’urbanisme et au permis de construire qui a été accordé.
L’administration peut contrôler sur place les travaux réalisés dans un délai de 3 mois à compter de la date de réception de la déclaration ou dans un délai de 5 mois quand le contrôle est obligatoire ; c’est notamment le cas quand la maison est construite dans un secteur couvert par un plan de risques naturels. Au-delà de ce délai, l’administration ne peut plus contester la conformité des travaux. Si elle constate une anomalie, elle peut mettre en demeure le maître d’ouvrage pour qu’il effectue les travaux nécessaires à la mise en conformité, ou lui demander de déposer un permis de construire modificatif ou encore, si les deux solutions sont impossibles, imposer la démolition de la construction.
4. LES LITIGES
Les litiges les plus courants
Construire sa maison peut être un parcours du combattant. Le grand nombre de métiers qui interviendront sur votre chantier peut parfois entrainer des litiges (litiges de non conformités aux plans, litiges dus au non-respect du cahier des charges, litiges dus au non-respect des devis signés, litiges dus à un abandon de chantier, litiges dus à un retard de livraison, litiges dus à la réception de travaux, litiges dus à l’apparition de fissures, litiges dus à des infiltrations d’eau, ou des inondations, litiges dus à un affaissement, litiges dus à la présence de condensation ou à des traces de moisissures, litiges dus à la mauvaise qualité des travaux, litiges dus au non-respect des DTU, litiges dus à un mauvais approvisionnement du chantier, litiges dus à des vols de matériaux ou d’équipements, litiges dus à des matériaux non conforme au contrat de construction de maison individuelle ou encore litiges dus à des déperditions d’énergies après la réception des travaux). Si vous avez confié sa réalisation à un professionnel (architecte ou constructeur de maison individuel compétent), vos risques de litiges sont moindre car ce professionnel joue sa réputation. De plus vous n’aurez affaire qu’à un seul interlocuteur. Enfin ses assurances professionnelles seront une garantie.
Le traitement des litiges
Malgré tout, si cela se produit, la première chose à faire est de contacter le constructeur. Puis, sans réponse, ou avec une réponse non satisfaisante, une fois que le litige est déclaré, que les tentatives verbales de règlement avec le constructeur n’ont pas donné de résultats tangibles il faut passer à des actions plus coercitives : mettre en demeure par lettre recommandée avec accusé de réception, faire un ou plusieurs constats d’huissiers, demander des rapports d’expertises.
Quelle que soit la solution retenue, elle apportera expertise et sens du compromis pour forcer l’entreprise ou le constructeur défaillant à mettre en oeuvre ses obligations légales et contractuelles afin de trouver une solution au litige.