Réunir deux étages d’un appartement, construire une mezzanine, rationaliser le plan d’une maison ou la surélever : tous ces chemins passent par l’escalier. En métal ou en bois, ultramoderne ou à l’ancienne, Camille Hermand explique comment le transformer en un bel élément d’architecture.
Élément central de l’articulation d’une habitation, l’escalier est aussi un exercice technique à ne pas négliger. C’est pourquoi il ne faut pas hésiter à le changer tant il peut bloquer la fluidité d’un espace de vie. Son encombrement et son orientation sont calculés au plus juste pour rester confortable et bien « tomber » dans l’espace imparti. Bien placé, il distribue harmonieusement les pièces sans perte de place.
Techniquement, il est presque toujours possible de percer une nouvelle trémiea vec l’aide d’un ingénieur et d’un architecte, et l’autorisation de la copropriété dans le cas des appartements. En effet, cette grande ouverture se pratique dans le plancher du comble pour en permettre l’accès. En construction neuve, l’emplacement d’une trémie d’escalier est réservé d’origine dans le plancher. Dans l’existant, sa réalisation est un travail délicat qui doit prendre en compte les caractéristiques et la résistance de la structure porteuse.
Les escaliers anciens font partie des éléments coups de coeur lors de l’achat d’une maison. Camille Hermand décloisonne volontiers les escaliers fermés, permettant une meilleure circulation de la lumière.
L’emploi du béton est choix judicieux pour un bon résultat phonique, mais son poids ne le rend pas possible partout. Il apporte aussi de la modernité, même sur une base ancienne !
Enfin, les escaliers en métal noir sont un geste architectural fort, qui procure un bel effet. On peut lui donner un aspect ancien façon atelier ou industriel.
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